Octobre 2020
Didascalie – à lire à voix haute comme un crieur public (fort pour que l’on comprenne avec le masque) : Musiciennes, danseuses, musiciens, danseurs, agents d’accueil, de nettoyage ou de cafet’, sécurité incendie, profs, chargées de sco, responsables des aides privées, régie, bibliothèque et direction, nous sommes heureux de vous présenter la première Crécelle d’automne !
Au menu : quelques nouvelles sur la vie estudiantine entre lubies administratives, accueil des nouveaux entrants, guide de l’étudiant prolétaire, violences sexistes et rapports de genres, crépitants appels, réflexions pédagogiques et un peu d’autonomie politico-esthétique bien sûr !
En cette rentrée covidée, les paris sur la suite du monde sont ouverts ! De l’angoisse généralisée au complotisme débridé en passant par le tout sécuritaire et le renforcement de l’ordre capitaliste, chaque pronostic a sa côte. Mais soyons rassurés, la 5G arrive, le séparatisme est contenu et Rimbaud débarque au Panthéon !
Mystérieux (genre artiste masculin euh romantique, euh genre regard profond) : Le monde est là face à nous, énigmatique, fragile. La crise nous gouverne et le contact des corps nous manque. Au dessus des masques les regards se cherchent, inquiets. Nous sommes pour une prolifération des modes de relation.
Administratif : Entrée en master refusée. Stop. Café à emporter. Stop. Accueil froid. Stop. Violences sexistes. Stop. Encore comportements sexistes. Stop. Stop. Stop.
Directif : Si le jeune homme n’a pas le temps, il le prendra. Car le jeune homme n’est pas à l’abri, il est visé.
Musical : Luigi et Nono sont dans un bateau, si Nono tombe à l’eau, Luigi reste-il communiste ?
Pédago-Métaphysico-existentiel : Les errements du professeur de conservatoire sont pris dans les mythes de son temps entre progrès et conservatisme. Or, le disque est rayé, et le professeur est bel et bien déboussolé.
Chaleureux et sincère : Amis, ennemis, bonne lecture !
La Crécelle 