Nous avons appris avec stupeur que les salarié·e·s du CNSMDP qui travaillent en sous-traitance ne bénéficieraient plus, à partir de ce mois de Janvier, du financement par le conservatoire d’une partie de leurs repas pris à la cantine. Il leur faudra donc s’acquitter d’un « droit d’admission », à hauteur de 4,75 euros, en raison de leur qualité « d’extérieurs » au CNSM. Un repas complet leur coûtera donc entre 7 et 9 euros… alors que leur salaire n’est, pour la plupart, pas supérieur au SMIC.
Cela concerne près de 40 salarié·e·s indispensables au fonctionnement du conservatoire : ils et elles en assurent la sécurité, y font le ménage, s’occupent du système de chauffage. Certain·e·s travaillent parmi nous depuis plusieurs dizaines d’années ! Il est d’ailleurs regrettable que le CNSMDP continue d’avoir recours, pour ces emplois, à des services de prestation, plutôt que de les salarier directement. Nous refusons, nous, de les considérer comme « extérieurs ». Et quel que soit leur type de contrat, les salarié·e·s d’une même communauté de travail doivent avoir les mêmes droits. C’est pourquoi nous, élèves, membres du corps professoral et personnel du conservatoire, demandons à ce que toutes les personnes qui y travaillent, en sous-traitance ou non, bénéficient de la subvention du CNSMDP, au même titre que n’importe quel·le autre salarié·e. Une pétition circule sur le site change.org, à l’adresse du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et nous vous invitons à la signer.